Bonjour,
Je vous remercie de m'avoir accordé une seconde chance et je vous suis infiniment reconnaissant
!
je tacherai de faire de mon mieux dans le texte qui suit .
si ce n'est pas suffisant guidez moi dans le bon chemin !!
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Après une sécheresse d'un mois et sous une nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de blé. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée, au milieu de l'embrun aveuglant des ténèbres.
L'homme était parti de sa maison vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste bleu et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup; et il le serrait contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche à deux kilomètres , il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il hésita, pris de crainte; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains.
Un chemin creux s'enfonçait. Tout disparut. L'homme avait à droite une palissade, quelque mur de grosses planches fermant une voie ferrée; tandis qu'un talus d'herbe s'élevait à gauche, surmonté de pignons confus, d'une vision de village aux toitures basses et uniformes.
Il fit environ deux cents pas. Brusquement, à un coude du chemin, les feux reparurent près de lui, sans qu'il comprît davantage comment ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses. Mais, au ras du sol, un autre spectacle venait de l'arrêter. C'était une pioche lourde en fer, un tas écrasé de constructions, d'où se dressait la silhouette d'une cheminée de maison; de rares lueurs sortaient des fenêtres encrassées, cinq ou six lanternes tristes étaient pendues dehors, à des charpentes dont les bois noircis alignaient vaguement des profils de tréteaux gigantesques; et, de cette apparition fantastique, noyée de nuit et de fumée, un seul bruit montait, les grand coups long et retentissant des pelles et des pioche des ouvriers qu'on ne voyaient point.
Au lieu de se diriger vers les bâtiments, il se risqua enfin à gravir le terri sur lequel brûlaient les trois feux de houille, dans des corbeilles de fonte, pour éclairer et réchauffer la besogne. Les ouvriers de la coupe à terre avaient dû travailler tard, on sortait encore les débris inutiles. Maintenant, il entendait les moulineurs pousser les trains sur les tréteaux, il distinguait des ombres vivantes culbutant les berlines, près de chaque feu.
- Bonjour, dit-il en s'approchant d'une des corbeilles.
- Bonjour, répondit un chef de terrain.
Un silence se fit. L'homme, qui se sentait regardé d'un œil méfiant, dit son nom tout de suite.
- Je me nomme JEAN, je suis mineur... Il n'y a pas de travail ici?
Les flammes l'éclairaient, il devait avoir vingt et un ans, plutôt blond, joli homme, l'air fort malgré ses membres menus. Rassuré, le chef hochait la tête.
- Du travail pour un mineur, non, non... Il s'en est encore présenté deux hier. Il n'y a rien.
Une rafale leur coupa la parole. Puis, Jean demanda, en montrant le tas sombre des constructions, au pied du terri:
- C'est une mine, n'est-ce pas?
- Oui ! répondit l'homme d'un ton méfiant.
le jeune homme reprit sur-le-champ d'un aire accompli et enthousiaste
- Je pourrai travailler pour quelque chose à manger et un endroit ou dormir !
Ne voyant pas de raison de refusé et en étant surpris par le courage du jeune-homme il répondit fièrement.
- Vous serait engagé à partir de demain à l'aube mais on n'a pas de la viande tous les jours, encore si l'on avait du pain!
et il reprit après un bref soupir, Oh! ce ne sont pas les mineurs qui manquent. Fallait voir ça, il y a trois ou quatre ans! Tout ronflait, on ne pouvait trouver des hommes, jamais on n'avait tant gagné... Et voilà qu'on se remet à se serrer le ventre on choisie que les meilleurs. Une vraie pitié dans le pays...
Ainsi Jean renonça à son existence de vagabond et il s'engagea a l'aube dans la mine insouciant et déterminé face à toute épreuve mais au fond de son cœur il aura toujours cette lueur d'espoir pour accomplir son destin vers une vie meilleur.
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J’espère que vous avez adoré et je tiens a vous montrer quelque images modeste de ce que j'ai accompli dans le serveur dont j'ai parlé avant :